Une politique sociale plus « sélective » semble muter en mot d’ordre pour contribuer au rééquilibrage du budget de l’Etat. Ceci paraît d’autant plus justifié que les « transferts sociaux » représentent près de 40% des recettes de l’Etat. Mais y a-t-il de grandes économies à faire dans les diverses mesures des politiques sociales ? Qui devrait être mis à contribution, selon quels critères la sélection s’opère ? Quel en serait l’impact sur la cohésion sociale ? Puisque le choix est évidemment politique, sera-t-il fait selon le moindre coût politique et en premier lieu sur le dos des frontaliers sans droit de vote et sans résidence au Luxembourg ?
Afin de préparer le débat sur la sélectivité sociale, Caritas Luxembourg et la Gréng Stëftung ont réalisé une recherche quantitative dont les résultats seront présentés lors de la table ronde du 21 novembre et qui seront discutés par la suite avec des acteurs du terrain.
– Karin Manderscheid – femmes en détresse
– André Roeltgen – Chambre des Salariés
– Pierre Bley – Union des entreprises Luxembourgeoises
– Robert Urbé – Caritas-Luxembourg